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Ecoutez la folle histoire de Dame Chique Tache et de Sir Mac Athlon.
Par un bel avant-nuage crème et licieux,
Sur les bancs de Saint Eustache
De la charmante Chique Tache
Sir Mac Athlon S’enrouache !

De ruaves plaives s’élèvent :
Des mots choux, des mots roux
Des motus qui honorent
Et célèbrent l’aurore !

Des cieux de Mac Athlon
perlent de suaves luminures.
Des goutelottes papillottent
Et jaclent sur les cornures.
Ses paupiettes trépissent
Se alvéoles bondissent
Ses chairs s’attendrissent
Son cœur à point flémit.

Mac Athlon d’amour est transporté.
Des éclairs puaves pétitionnent,
Des éclats mondices pustulent,
Des copeaux noirs postalent.
Féerie radiante aux découpes fatales.

Dame Chique Tache,
profondément irradiée
En perd chaque épaule.
Ses ardeurs grenaillent,
Ses esprits ripaillent.
Si violente est la bombance
Que son âme chavire.
Au bord de l’évanouissance
Les tressauds du ressac
du fond de son estomac
Dardent leur amère redondance.
Les lèvres au bord du gouffre,
La panse de trop de bouffe,
Emportée par la houle
Dame Chique Tache vrille
Dévrille, cheville et déchausse.
Les boulons déboulonnent
Les papillons papillonent
Les attaches se détachent
Les parois se déhanchent
Son désarroi est immense.

Sir Mac Athlon, de ce spectacle
Est profondément dessaisi.
Il ignorait tout de son pouvoir renversant.
Espataré, déboussolé,
les entrailles en vrac
Les vibrions en coton
Apati par le showac
Sir Mac Athlon s’éventre sur le tarmac !
Tandis que Dame Chique Tache
Profondément ébaudie par tant de motions
S’écartelle sous la pression
Et bondille vers le gisant,
L’amour en neige
Les cieux montagne.

Eclats fossettes
Noisettes champêtres
Grenaches velues
Etoiles fondantes
Cœurs déglacés

Nos deux amants,
Les quatre pales embricotées,
Sur chaque flanc monté,
D’ardeur en réunion
S’embrachottent et se surottent
Se pralinent et s’agglutinent.
La cuve est pleine, il faut la blaire !

Iris givrées
Champagne braisé
Bouquets chamades
Chamades eurieuses
La cuve est pleine, il faut la blaire !!

C’était la folle histoire de Dame Chique Tache et de Sir Mac Athlon !

Je suis tombée
Tombée, tombée, tombée
amoureuse !
pourquoi on dit tomber ?
au contraire je me suis envolée
je touche plus terre
le cœur en l’air
qui s’accélère
énergie débordante
euphorie permanente
ça palpite, ça crépite
et j’ai la frite !

Je suis tombée
Tombée, tombée, tombée
amoureuse !
la nuit je ne dors plus
mon esprit virevolte
se survolte et m’emporte !
dans mon crâne
ca se bouscule et ça explose !
dans mon crâne
une tempête de mots
qui fait boum boum boum !

Je suis tombée
Tombée, tombée, tombée
amoureuse !
je me sens spéciale, invincible !
je marche légère,
nuage à terre !
prête à m’envoler
au premier courant d’air !
sonnée, frappée, jetée,
je vis à sens à l’heure
prête à disjoncter,
mes sens suractivés !

Je suis tombée
Tombée, tombée, tombée
amoureuse !
mes nuits sont courtes, hachées
le cœur en sirène
l’esprit à vif
j’ai besoin de lui
de lui parler, de lui écrire
milieu du jour, milieu de la nuit
je sors mon portable, mon stylo et j’écris
inlassablement, hors de moi
j’écris, j’écris, j’écris
j’écris : je suis tombée
Tombée, tombée, tombée
amoureuse !

Les mots se déchainent
et me mitraillent
mais jamais ne dérapent
ni ne me frappent
ils surgissent, forcent ma porte
me réveillent et m’obligent
vite vite je dois les coucher
sinon demain oups c’est l’oubli
seulement après droit au répit !

fulgurance invraisemblable
aujourd’hui j’écris :

Je suis tombée amoureuse !